mercredi 23 mai 2012

Le fort Golconda

27/05/12

Nouvelle aventure pour l'indian team, prendre le bus! Premier soucis, savoir quel bus prendre sachant que les bus vont de 1 à 191, avec des déclinaisons de lettre pour chacun, autant dire environ 400-500 lignes différentes. Une fois l'itinéraire trouvé grâce à la précieuse aide des indiens, reste plus qu'à trouver les arrêts de bus! 
Les lignes de rennes me manque, un arrêt bien défini, avec un plan des lignes, des horaires, des noms d'arrêts. Ici, comme tout le reste, le bus c'est à l'arrache! A part quelques arrêts avec des bancs, un arrêt de bus peut parfaitement se trouver être le bord d'un trottoir, si on ne connait pas, ça deviens extrêmement compliqué.
Bref, après avoir examiné une 30ène de bus passé, avec leur numéro plus ou moins lisible, nous trouvons enfin le bon après 20 bonnes minutes d'attentes. Nous rentrons dans le bus... enfin... nous nous jetons dans le bus avant qu'il ne reparte à peine arrivé et nous y voilà, entassés comme du bétail à renifler les aisselles de nos voisins, debout pour une bonne heure de trajet, avec la dame qui s'emmerde à traverser le bus toutes les deux secondes pour vendre et vérifier les tickets. Je ne voudrais vraiment pas être à sa place.


Nouveau challenge, savoir où descendre! On à eu de la chance à l'aller, des indiens nous ont indiqués qu'il fallait descendre au terminus du bus pour prendre le prochain, mais sinon, pour descendre du bus, faut taper sur le bus en ferraille, ça résonne jusqu'au chauffeur, et il décide de ralentir un peu pour que tu puisse sauter du bus, à l'indienne. Et sachant que les arrêts ne sont absolument pas indiqués, et n'ont pas de nom écrit quelque part, galère de savoir où tu dois descendre.
Nous arrivons finalement au terminus, Meadir Patman, le "république" d'hyderabad par où tout les bus passe, autant dire un trafic important et nous, au milieu, complètement pommés à chercher notre 66G :


Après avoir demandé à des indiens, nous trouvons enfin l'arrêt de bus destiné à tous les bus qui partent vers le golconda. Cette fois-ci, nous arrivons à chopper les premières places assises pour notre plus grand confort, et en avant pour le fort!


Sur place, nous nous faisons encore avoir sur les tickets à 100 Rs pour les étrangers alors qu'il est à 5 Rs pour les indiens. Les gars s’achètent une bouteille d'eau avant de partir, et let's go, nous voilà en route pour la visite sous un soleil de plomb.

Le golconda pose tout de même quelques questions d'architectures. Par exemple, pourquoi avoir construits deux murs, au milieu de nul par, sans les deux autres et le toît? Plusieurs hypothèses :
A) C'est un effet de style
B) Ils ont commencés à le construire au mauvais endroit et s'en sont redus compte en cours de construction
C) Ils sont parties en pause thé et ne sont jamais revenus
D) La réponse D
Personnellement, j'opte pour la C.



A peine nous commençons la visite que nous sommes intrigués par les multiples passages dans le fort que nous permettent de grimper, de se faufiler et de monter sur les toits pour voir de jolies perspectives du fort. Mais bon après quelques excursions dans les murs, étant déjà fatigués avant même d'entamer l’ascension du fort, nous somme déjà crevés et décidons de rester "dans le droit chemin" pour préserver nos forces.






L'escalade vers le sommet du fort commence enfin sérieusement, marche après marche, gorgée d'eau après gorgée d'eau, coupé de quelques pauses à l'ombre où les indiens ne tardent pas à nous assaillir pour nous demander s'ils peuvent nous prendre en photo, nous grimpons petit à petit vers le haut de fort, avec des questions pratiques tels que "faut-il mieux passer par les escaliers en pierres où par le chemin rocheux qui semble plus plat?" Nous avons finalement opté pour le chemin, et après de derniers effort à monter les escaliers nous y voilà enfin, au sommet du golconda!

Après une petite pause à profiter de la vue, se poser à l'ombre, remplir les gourdes et surtout... fuir les paparazzis!!! (on se serais fait une fortune si on s'était fait payés à la photo) nous redescendons le fort, sous un soleil au zénith, puis retournons attendre le bus. Deux bus ratés plus tard, nous nous rendons compte qu'il redescendent tous vers Meadi Patman et courons vers le troisième pour faire du forcing et rentrer à l’intérieur. L'indian team au complet, nous repartons, non sans difficulté car le bus passe difficilement dans les virages étroits qui mènent au fort, d'autant plus avec des abrutit qui ne savent pas garer leur voiture pour le laisser passer.

Terminus, nous prenons un rickshaw pour aller à Abids manger au MacDo et faire un peu de shopping avant de rentrer en bus (toujours en galérant, sinon c'est pas drôle) et de comparer nos coup de soleils. Marque de tee-shirt, de lunettes, de montre, tout y est.

Koti et le Sanjeevariah Park

13/05/2012

J'ai une peu délaissé mon blog ces derniers temps, tout d'abord à cause d'une coupure d'internet pendant une semaine, puis par pure flemme. Après deux semaines d'absence, me revoilà!

Côté boulot, pas grand chose à raconter, après avoir attendu deux semaines avant de me répondre, Roshan est ENFIN passé m'aider pour la suite de mon sujet... enfin... il à pris mon échantillon et va faire lui même une partie de mon sujet avant de me rendre les échantillons. Donc comme je commence à savoir si bien le faire, j’attends!

Côté tourisme, le dimanche 13 nous avons décidé d'aller faire un tour dans le quartier de koti, un quartier commerçant où l'on trouve beaucoup de tuniques pour le filles et de bouquins étalés à l'arrache sur les trottoirs.


















Après cette ballade nous sommes parties au Nord du lac nous poser dans le parc Sanjeevaiah. Enfin un endroit en inde sans bruit, sans voitures, sans klaxonne, sans ronronnement de clim, le paradis!





Le ventre affamé notre périple nous mène droit au KFC pour retrouver enfin le goût des aliments, notamment celui du poulet. Repus, notre rentrons à la guest house où internet ne fonctionne plus.

Itinéraire de notre journée : A) IICT, B) Koti, C) Sanjeevariah Park, D) KFC
Sinon la semaine, rien de passionnant, à part que je n'ai pas travaillé pour cause de chômage technique, et je suis retourné au Birla Mandir avec Sophie, une amie de Roxane qui à passé la semaine avec nous. Le temple était toujours aussi beau, mais le marbre carrément plus chaud! Pieds nuds en début d'après-midi, à 40°C à l'ombre... on à couru dans les marches! Un peu de sport en plein soleil ça ne fait pas de mal.

jeudi 10 mai 2012

L'été indien

10/05/2012

On nous avait dit qu'en Mai les températures augmenteraient, on ne nous a pas menti! Rien que pour faire les 3m qui sépare ma chambre de celle des filles j'ai l'impression de traverser le désert! Je n'ai pas de thermomètre mais on doit tourner aux alentours de 40°C. Vianney reste le seul fou à faire bronzette sur la terrasse par cette chaleur et aussi le seul à se trainer à poil toute la journée.
Vianney : Je suis pas à poil je suis en caleçon!!!!

Vendredi, les journées se suivent et se ressemblent, plus de nouvelles de Roshan, mon maître de stage qui m'ignore toujours, bref, la "productivité" indienne se confirme. Quand y'en à marre, y'a malabar! Où du moins, ya Charlène (Chariène pour les intimes). Connaissant mon sujet de stage et vaguement ce que je suis censée faire, je décide de foncer, sans matériel, sans aide, sans connaissances de l'appareillage, j'entre en phase d'observation de Roxane qui à commencé à travailler sur la machine et je fais des recherches bibliographiques de mon côté.


Dimanche, sortie dans hyderabad au musée Salar Jung, appareils photos interdits. Un peu déçue, un grand musée dans lequel ils ont juste entreposé tous ce qu'ils avaient, de la culture indienne à celles japonaises, chinoises, grecs, anglaise et... française?
- C'était quoi la salle qu'on viens de voir?
Écriteau : "French Gallery"
- Hein??? C'était français ça?
Plus tard la visite de la galerie égyptienne n'avait d'égyptien quasiment que les stickers de Toutankhamon collés sur les barrières. On à même eu le droit à la Joconde dans la partie des peintures européennes (J'avoue avoir du mal à saisir l'intérêt d'une partie réservée à des copies de tableaux... la logique indienne, encore et toujours)

Lundi, me voilà dans une phase de travail approximatif à tenter des expérimentations dans l'espoir d'avancer un peu. Ça passe, la machine n'explose pas, mon analyse à fonctionné, super! Plus que 42 autres choses à tenter à l'arrache et je devrait finir mon sujet d'ici un an...

Mardi, enfin un mail de Roshan! Ah mince, il est à l’hôpital depuis mercredi et ne sera de retour que le 12 Mai. Sachant que je ne peut plus avancer mon sujet sans lui (à moins de trouver un moyen de chauffer à 80°C mon échantillon pendant 24h avec pour seul matérielle une éprouvette...), me voilà au chômage technique.

Mercredi, n'ayant rien à faire de l'après-midi, Roxane non plus, nous partons à la conquête du supermarché pour ramener de quoi faire survivre la tribu. Une 20ène de kilos de courses à deux, nous revenons jusqu'à la Guest House les bras tétanisés, sous un soleil de plomb, les yaourts manquants de peu d'être écrasés sous les 6L de 7up (fichu promo...), nous sommes fin prêtes pour Koh Lanta. 

Le soir, c'est pataaaaaaate. Un peu marre de manger du riz tous les jours (qu'est ce que je disais, c'est Koh Lanta, manque plus que les plants de Magnoc), nous décidons de faire des frites. Chacun sa tache, épluchage, découpage, friturage (mais si ça se dit...), avec un peu de ketchup Heinz, nos papilles nous remercient pour ce bon plat diététique. Des yaourts en dessert... Danone, c'est censé être une valeur sûre nan? Ah bah nan, ils ont réussi à faire des yaourts Danone au goût et à la texture moyennement satisfaisants (surement un indien qui les a fait pendant que 5 autres le regardaient!!!).

















Voilà pour la semaine, pas grand chose à ajouter, à part quelques soirées à mater les 3 premiers rambo, pour le fun et les répliques cultes. A quand rambo 4? 


mercredi 2 mai 2012

Après la flemme, les nouvelles

02/04/12

Après une longue flemme des 3 blogueurs, nous voilà de retour avec les dernières news.


L'indian team, l'ambassadeur et les big boss
La semaine dernière pas grand chose, lundi on à juste reçu la visite de l'ambassadeur français, normal. Bon ok il est passé 10 min, pris quelques photos et est reparti voir le reste de l'IICT mais c'était quand même la classe! Sinon on à pris une photo avec les 2 gardes qui gardaient le tapis rouge, avec un indien qui sort d'on ne sait où qui tenait à s'incruster sur la photo.
Grosse incruste à droite de la photo
 Mercredi, anniversaire d'alex, petit resto au swagath, je commence à m'habituer au épice donc je sens enfin le goût des aliments! Encore une "petite" glace en dessert et le film de Badrinath pour Alex, qui une heure plus tôt disais "Faut vraiment que je m'achète le DVD", ça tombait plutôt bien vu qu'il était déjà acheté. Le soir, Vianney a tué 3 cafard dans notre salle de bain et un dans la buanderie. On pensait les faire manger à Bastien qui voulait goûter des insectes mais il à pas voulu. La fin de soirée à mater Badrinath, pure film indien, baston, histoire d'amour, surjeu, la moitié du film en chanson, et des interludes qui n'ont rien à voir avec le reste de l'histoire. Du grand art!

Jeudi, investissement dans une bombe anti-cafard! Vianney s'en ai donné à cœur joie, Alex à fait la razzia des films indiens et à ramener Singam, encore du grand art! Baston, histoire d'amour, la moitié du film en chanson... encore du grand film indien.

Samedi, les gens du labo de Vianney l'on invité a venir les voir jouer au cricket à côté de l'IICT. Fin d'après-midi nous partons les rejoindre. Petite journée sympa à observer et à apprendre, non sans certaines difficultés, les règles du cricket et à discuter avec Dharmapuri du labo de Vianney. A la fin du match, nous avons l'honneur de pouvoir tester chacun notre tour (je me suis faite avoir comme je passait la dernière j'ai eu le droit qu'à trois essais avant qu'on me reprenne la batte. C'est trop injuste!).



La journée n'étant pas finis, un fort besoin de retourner aux racines, de la farine, des oeufs, du lait, du beurre, nous voilà à l'attaque pour faire des crêpes! Après un débat "doit-on mettre le lait dans la farine ou la farine dans le lait pour ne pas faire de grumeaux", c'est finalement Bastien qui s'attaque à la phase final de la préparation (une Roxane et une Charlène le soutenant fortement, se dévouant pour manger les ratés).

 










 
Photo prise d'un rickshaw dans lequel nous étions 4!!
Repus et ressourcés de bonnes crêpes bretonnes (Faites en Inde par un Normand moitié allemand...), nous retrouvons Dharma qui nous invite chez lui à boire un coup. La soirée se prolonge jusqu'à 2h du matin, à discuter des différences entre la france et l'inde, à apprendre quelques mots en telugu, et à tuer les moustiques avec une espèce de raquette de tennis qui envoie des décharges électriques (ça c'est classe!), nous rentrons en titubant, les routes étant vides pour la première fois depuis notre arrivée! Retour à la Guest House avec un Bastien qui avait très certainement un différent à régler avec sa porte? Bref, c'était sympa.



Viens là que je te grille!






 















Dimanche à ne rien faire, juste une vague tentative des 3 filles de se mettre en sari, avec des résultats... hétéroclites. Justine, qui s'est pourtant faite aidé par un indien qui passait par là (pourquoi, j'en sais rien) est la seule à ressembler à un samouraï... 





Lundi, retour au labo, je retourne pour la enième fois harceler mon maître de stage pour faire quelque chose (après presque un mois!). Il me dit que mon échantillon est arrivé et que l'étudiant en PhD qui doit m'accompagner, Roshan, va venir. Il se pointe, m'emmène à l'autre bout de l'IICT dans son labo, me donne mon échantillon, et on retourne à mon labo avant que j'aille manger. Enfin un espoir, je vais sans doute commencer l'analyse cet aprem! Illusion! Je ne le revoie pas de l'après-midi et rentre bredouille le soir à la maison.

Mardi matin, allez, cette fois je bosse! Y'en à marre! J'envoie un mail à Roshan, il arrive vers 10h20 et me dis qu'on va commencer à 10h30... je comprend pas très bien la logique mais ok, j'attend. 10min plus tard, je fais le tour du labo, plus de Roshan, il s'est envolé! Commençant à m'habituer à la logique indienne, je ne suis plus étonnée de le voir débarquer à seulement 11h40. Finalement, on attend toute la matinée que quelqu'un daigne m'expliquer le logiciel et la machine, en vain. Re-disparition de Roshan l'après-midi.

Voilà, actuellement je suis en mode plus rien à faire, je me démerde toute seule, j’apprends sur le tas, mais je bosse où sinon je vais manger des indiens!

La suite dans le prochaine épisode, si j'ai pas fait explosé le labo d'ici là.